Psychothérapie
La Psychothérapie de soutien et d’accompagnement La Psychothérapie psychanalytique ou psychothérapie analytique La Psychanalyse proprement dite.En quoi consiste cette gradation? D’une part, la durée est théoriquement plus longue selon ses trois pratiques. D’autre part, l’allongement de la durée s’explique par le niveau de profondeur qu’on veut atteindre. La thérapie sera d’autant plus longue selon les différents « objectifs ».
La psychothérapie de soutien et d’accompagnement a pour visée de s’attaquer à un problème ponctuel lié à une situation précise (difficultés professionnelles, conjugales, familiales, relationnelles, sociales, …). La présence du thérapeute apporte alors un soutien psychologique et permet de défaire les fils de ce problème immédiat.
Bien souvent nous sommes confrontés, à plusieurs moments de notre existence, à une ou plusieurs difficultés, relationnelles, affectives, conjugales, familiales, professionnelles, …
Ces difficultés s’accumulent parfois tellement que nous sommes « dépassés par les événements ».
Le psychologue clinicien est le mieux indiqué dans ces situations pour apporter aussi bien un soutien psychologique et affectif, qu’une présence bienveillante et des conseils avisés. Sa présence et sa grande disponibilité sont telles qu’il est possible de le contacter en dehors des séances si nécessaire. Sa position extérieure et en retrait (sa prise de recul), et sa compétence liée à ses connaissances en psychologie humaine, lui permettent d’apporter un éclairage et des prises de conscience que ne peuvent apporter ni les proches ni les amis.
Grâce à ses interventions, certaines impasses peuvent être levées et une grande partie du problème résolu.
La psychothérapie psychanalytique ou analytique n’ignore pas les problèmes ponctuels qui amènent à consulter, mais sa visée est plus profonde: repérer les fonctionnements personnels qui, le plus souvent, empêchent de résoudre les problèmes ponctuels.
La psychothérapie psychanalytique ou analytique nécessite une formation supplémentaire de psychanalyste. Son principal vecteur est la parole.
Les problèmes conjoncturels ne sont en aucun cas ignorés, mais la visée est plus ambitieuse: repérer les fonctionnements dans lesquels nous sommes bien souvent « coincés » pour résoudre de surcroit les problèmes ponctuels.
La fréquence des séances est plus soutenue et la résolution des problèmes actuels est considérée comme la conséquence d’une meilleure connaissance de soi.
La psychanalyse proprement dite n’ignore ni les problèmes ponctuels, ni la nécessité d’un soutien bienveillant, mais elle va chercher les fonctionnements inconscients qui, bien souvent, sont à l’origine des problèmes actuels dans lesquels on est pris. Nous y sommes enfermés, en particulier avec des mécanismes de répétition de situations de l’enfance.
La psychanalyse proprement dite relève de la compétence du psychanalyste.
Elle n’ignore ni les problèmes ponctuels, ni la nécessité d’une présence et d’un soutien bienveillants, mais sa visée consiste à chercher plus en profondeur : repérer et interpréter, dans le transfert, les fonctionnements inconscients qui, bien souvent, sont à l’origine de ces problèmes actuels dans lesquels on est pris, dans lesquels on s’est enfermé, en particulier avec la « Wiederhomungszwang », la compulsion de répétition comme l’a bien repéré Sigmund Freud, mécanisme de répétition de situations de l’enfance.
EMDR
La DMOKA®, déprogrammation par les mouvements oculaires, kinesthésiques et auditifs, est une méthode thérapeutique assimilée à l’EMDR. Elle appartient à la famille des thérapies neuro-émotionnelles et vise à traiter les traumatismes en profondeur.
Cette méthode de déprogrammation neuro-émotionnelle, permet de désensibiliser et débloquer les souffrances des événements traumatiques, non intégrés, restés en mémoire dans la partie limbique (émotionnelle) du cerveau et ayant des répercutions négatives dans le présent: syndromes de stress postraumatique (PTSD), viols, violences, accidents, agressions, deuils non faits, culpabilités, colères, comportements inadaptés, stress, phobies, etc.
La DMOKA® offre non seulement la possibilité d’une mise à distance apaisante avec l’évènement douloureux, mais aussi le classement de l’information et la création de nouveaux circuits neuronaux permettant l’ancrage de nouveaux mécanismes et comportements plus adaptés.
Lors d’un événement, resté comme traumatique pour le cerveau, l’information trop perturbante « tourne en boucle » au niveau du cerveau limbique, émotionnel, bloque la pensée et ne peut ni être traitée, ni archivée en mémoire. Ses effets continuent d’empoisonner le quotidien par toutes sortes de symptômes: douleurs physiques, reviviscences d’images, cauchemars, phobies, dépressions, insomnies… Des lors, la stimulation sensorielle et la remise en circulation de l’information entre les deux hémisphères par les mouvements oculaires, le tapping – mouvements tactiles et auditifs par le geste de frapper en rythme régulier et rapide sur les paumes de mains du patient – abaissent le niveau de stress émotionnel. La personne se relâche dans un premier temps et la souffrance associée à l’événement décroît peu à peu.
La surcharge émotionnelle se libère, permettant l’intégration de l’événement traumatique et douloureux et un retraitement de l’information par le cerveau.
Cette approche – créée, mise en place et enseignée par Pascale Chavance -, est utilisée au cas par cas de façon adaptée, dans le cadre d’un projet thérapeutique plus global.

Consultations EMDR
En cabinet
Séance individuelle
1 heure

Confidences
Consultations Psychothérapeutiques
En cabinet ou à distance
Suivi enfants & adolescents
Tous types de problématiques, troubles du sommeil, troubles du comportement, difficultés dans les relations aux autres, repli sur soi, anxiété, addictions, etc.
L’adolescent n’est pas un « Grand Enfant »… même si nombre de ses comportement sont grandement infantiles.
L’enfant construit son « Moi » à partir de « briques » parentales (idéaux, valeurs, interdits, manières d’être, …). Ces briques lui sont nécessaires et la plupart du temps il y tient fortement car elles le tiennent aussi.
L’adolescent, au contraire, a besoin de s’en défaire car elles le tiennent trop à l’étroit, le maintiennent dans l’étroitesse de la dépendance enfantine. Il défait plus ou moins brutalement son « Lego » et les briques sont tout éparpillées. Refusant l’enfantin, il ne sait plus qui il est et se retrouve souvent envahi par des pulsions infantiles.
Quelles que soient les difficultés, troubles du sommeil, troubles de l’alimentation, troubles du comportement, difficultés dans les relations aux autres, repli sur soi, anxiété, addictions, … le rôle du psychothérapeute est d’éclairer parents, enfants et adolescents sur ces différentes étapes et de les aider à s’en débrouiller.
Enfants
Le suivi et la thérapie d’enfants obéissent à des règles particulières.
D’une part, il est nécessaire de considérer l’enfant comme une PERSONNE À PART ENTIÈRE, c’est à dire lui supposer une dignité, une personnalité et une « intelligence de vie » strictement égales à celles d’un adulte. Il s’agit d’une réalité et aussi d’un besoin pour lui, psychique et affectif.
De ce point découle le principe du respect total du secret professionnel concernant les paroles qu’il adresse au psychologue.
D’autre part, il est nécessaire de savoir que des pans entiers de son psychisme sont encore constitués d’identifications, de mimétismes et de « pièces rapportées » du psychisme des parents (et des proches).
C’est pourquoi il est nécessaire de travailler sur deux axes: renforcer sa personnalité propre, tout en s’appuyant sur la « systémie » familiale.
Adolescents
L’adolescent est à la fois tellement « transparent » et une apparente énigme absolue…
Ce qui est transparent, ce sont ses refus, ses volontés d’affirmation et d’indépendance, ses révoltes et ses inconséquences… Et plus encore…
Ce qui fait énigme, ce sont ses contradictions, ses mouvements d’indépendance associés à de fortes demandes de prise en charge, ses éloignements associés à des « squats » intempestifs de la maison, de la cuisine et du frigo… Et plus encore.
Françoise Dolto parlait à leur propos du « Complexe du Homard » : pendant la mue de personnalité, l’adolescent qui rejette les identifications parentales et leurs modèles, se retrouve, comme le homard, sans carapace. D’où fuites en avant et peur de ce qui est devant…
D’autres spécialistes disent à juste titre:
A l’adolescence « on repasse les plats » (de ce qui s’est joué pendant l’enfance pour tenter de résoudre ce qui s’est précisément noué dans les premières années).
Par ailleurs, les récentes découvertes en neurosciences montrent que le cerveau pubère est en réorganisation organique et fonctionnelle. Et que donc, certaines zones dysfonctionnent provisoirement.
De toutes ces considérations découle la nécessité d’entendre à la fois : le besoin d’affirmation, de dignité et de liberté, et, le besoin d’être cadré et contenu (aux deux sens du terme, etc.).
Thérapie de couple
1 heure
Tous types de problématiques.
Séances individuelles et de couple.
L'aide que nous pouvons apporter dans une thérapie de couple ne vise pas le Miracle, mais seulement la capacité à prendre du recul et de la distance, à repérer sa propre part dans le problème, à mieux comprendre l'autre et soi-même, à mieux cerner les dimensions infantiles qui se nichent souvent dans les demandes, bref à faire preuve d'intelligence.
Laquelle peut quelquefois amener à prendre des décisions radicales... Dans un sens ou dans l'autre.
Thérapie familiale
1 heure
Parents et enfant(s), tous types de problématiques.
Séances individuelles et en famille, selon la problématique.
Elle se base aussi sur la constatation que le groupe familial peut être lui aussi constitué à partir de troubles, existant déjà lors de la rencontre des futurs parents.
Sur l'idée, aussi, que le fonctionnement familial renforce les symptômes préexistants.
Par conséquent, il convient souvent de ne pas "traiter" un membre de la famille (parent, enfant) isolément, mais de faire "bouger" progressivement tout le système familial afin de donner plus d'espace psychique à chacun.